Qu’est-ce qui est à la fois long, court, agréable, détestable, antérieur, postérieur, envié, redouté ?… L’hiver à Kunming : l’illustration parfaite de la théorie de la relativité, Einstein avait sûrement d’ailleurs longuement médité sur le sujet, et j’ai médité pour ma part sur la question du petit nom que s’est fièrement attribué la ville, « l’éternel printemps », pour comprendre enfin que ce n’était pas toujours en référence à l’hiver qu’il fallait nommer la saison des fraises, mais parfois éventuellement en opposition à l’été. De ce point de vue, Kunming pourrait bien se présenter, non comme « la ville sans éternel chauffage», mais comme « la ville du bonheur sans climatiseur »…
Autrement dit, pour les Chinois, la plaie ce n’est pas l’hiver, mais la saison chaude, et l’on valorise ici le printemps par rapport à la terreur caniculaire, dont il est une version nettement tempérée, et non comme chez nous par rapport à l’enfer glaciaire, dont il s’agit toujours de s’échapper, au plus vite, vers les premiers rayons bénis du soleil revenant.
Intéressant de voir comment, sous nos longitudes, on valorise le printemps comme un ajout, ajout de chaleur, degré supérieur de la lumière et de la température par rapport au plafond bas de l’hiver ; en Chine, c’est comme une modération qu’on l’estime, comme une version tempérée d’un extrême, d’un sommet dont, comme beaucoup d’autres, il faut se garder.
Personnellement je n’ai jamais aimé le printemps, que je considère comme une saison traître, pleine de promesses jamais tenues, mais peut-être, justement, la considérais-je à tort comme une saison d’ascension, de progression vers le « mieux », au lieu de l’envisager comme un doux état d’équilibre, de mièvrerie satisfaite et en elle-même pleinement valable, sans plus d’autres attentes… Pour cette même raison biaisée, j’admire l’automne et m’y sens d’humeur comblée : elle fonce droit vers la catastrophe annoncée de l’hiver, et au moins on ne peut que se réjouir des moments où elle faillit à cette chute, des éclaircies imprévues et autres saillies dites d’« été indien »…
Mais là n’est pas la question. La question est que l’hiver existe bel et bien à Kunming, les Chinois peuvent bien l’appeler comme ils veulent, d’un doux surnom poétique ou d’un autre, moi j’appelle ça l’hiver, et le revoilà de passage dans la région, pas de doute. Cette année j’ai décidé de ne pas utiliser mes doigts et orteils comme des thermomètres, estimant qu’ils avaient mieux à faire, et qu’on avait inventé des appareils très adaptés pour ce genre de mesures, et donc j’en prend soin et ils ont l’air de s’accommoder assez bien de leur nouveau colocataire, le froid. Ne sont pas tout à fait encore en éventail, rêvent encore pas mal de Thaïlande, parfois, et d’autres décors tropicaux, mais bon, ils sauront patienter…
Je suis cette année bardée d’armes redoutables contre la glaciation, évolue dans une cuirasse tibétaine, autrement dit une veste fourrée aux manches longues comme des manches à air, sauf que l’air n’y passe pas, et qu’en les mettant bout à bout, main contre main sur son ventre, on obtient un manchon, et on a l’air d’un eskimo de l’Himalaya. Très pratique, fait office de gants, d’essuie-glace sur le tableau noir, en cours, de tampon protecteur dans les bus, lorsque enroulé autour de la taille en un paquet d’un demi mètre de large.
J’ai bien sûr toujours mes pantoufles à écureuils en fausse moumoute, il y a des photos à faire des étalages de pantoufles au bord de certaines rues, impressionnant la créativité (ou la non créativité, justement, pour rester dans la théorie de la relativité…) en la matière… Et j’ai aussi une couverture en écossais d’Irlande, eh oui ce cocktail là existe, envoyée de France par ma mère, dans sa grande terreur de l’ère glaciaire chinoise sur le système sanguin de sa fille, et cette couverture là me donne l’occasion d’essayer divers enroulages, drapés et plissés, selon les variations de températures congélatoires, et Jean-Paul Gaultier serait, j’en suis sure, des plus inspirés devant ces variations sur l’écossais, sur monture de fausse moumoute à écureuils.
Tout ça pour dire que je vais être contente de la quitter, ma banlieue glaciaire, et d’aller retrouver le nuage confortant despots d’échappements de la ville. Car il s’est produit un petit revirement de situation – après tout en Chine tout est possible –, et voici qu’un beau vendredi après-midi, après quelques semaines de mijotage dans ma tête transformée pour l’occasion non plus en frigo, mais en marmite, est sortie à point une nouvelle décision : celle de rester à Kunming, au lieu d’aller m’installer à Dali.
Fascinée plus que jamais par les allées et contre-allées de la ville, amoureuse désormais de sa brique orangée à moitié défaillante, constatant combien la brique anglaise me donnait des frissons de terreur, quand celle-ci me chauffait presque le cœur, troublée de joie par ces trottoirs bondés et ces foules portantes, j’ai commencé à me questionner sérieusement sur mon attrait pour la campagne.
Songeant à la difficulté pour moi, déjà, d’être passée du grand inconnu anonyme et cosmopolite de Paris, à un grand inconnu où anonyme est impossible quand on a le malheur de n’avoir pas les yeux encore tout à fait bridés, et où j’ai l’insigne honneur de constituer, avec quelques autres, ce qui s’appelle ici le cosmopolite, j’ai commencé à douter de ma capacité à m’adapter sans dégâts à ce qu’on appelle une petite communauté.
Commençant à me trouver bien parmi ce que j’avais déjà découvert de la ville, à faire des rencontres intéressantes et à développer des amitiés, et réalisant que le pourcentage de personnes basées ici pour authentiquement travailler était peut-être plus élevé qu’à Dali, où l’on trouve malheureusement, semble-t-il, certains de ces phénomènes rares, mais existants, de « musiciens, mais sans jouer de musique », « écrivain, mais crampe dans la main », « peintre, mais allergique à la peinture », je me suis laissée aller à penser que peut-être la ville était en train de m’attirer par ses sirènes toutes dehors lancées… Et j’en suis venue à la conclusion que, sans vouloir affirmer trop vite être une « citadine », l’identité étant, n’est-ce pas, après tout quelque chose de bien fluctuant, je l’avais été pendant trente ans et cela semblait bien durer encore pour le moment présent…
Sitôt décidé, sitôt mis en route, le plan était de trouver un appartement à louer avant d’atteindre le départ officiel de mon cher campus, et j’ai commencé à visiter quelques perles de l’habitat chinois, dans différents quartiers, histoire de prendre le pouls des diverses ambiances de la ville et de mes attirances, répulsions, et limites… J’ai très vite senti monter en moi, curieusement, une admiration sans nom pour ce que l’on appelle usuellement « les grandes tours horribles qui défigurent le paysage chinois », l’habitat des temps modernes, les fusées jaunes et vertes qui s’élèvent vers le ciel, écrasant peu à peu les monticules de brique et les petits cubes pleins de courettes et de plantes moussantes. Un amour des interphones, des ascenseurs, des fenêtres pleines de bonne volonté, osant tenter le combiné périlleux de la transparence et de l’isolation ; une vénération du condominium, une admiration du paysagisme immobilier néo-basse-cour, un respect infini du béton armé : bref, tout ce qu’un chinois de 2007 met au sommet de ses rêveries architecturales.
Ce n’était pas faute d’attirance pour l’autre modèle, le type cage : j’avais grande curiosité, à vrai dire, pour ces quadrillages de barreaux qui s’enchaînent, par petits paquets carrés, sur des kilomètres de façade brique ou blanche, et il s’est avéré fort intéressant d’en examiner certains de l’intérieur, mais quelque chose m’a très vite dit que ce que je cherchais avait des chances de se trouver à mi-chemin entre ces deux types, la tour et le cube. Pas une forme d’astéroïde ou je ne sais quel ovni architectural non recensé au patrimoine national, non, juste un immeuble à peu près stable encore sur ses fondations, avec des carreaux à toutes les fenêtres, des salles de bain en forme de carrés autour d’un trou (alias, toilettes) mais avec juste le trou, pas l’entourage douteux qui peut aller avec, des fils électriques de Mathusalem, mais pas de l’âge de pierre, bref, un immeuble éventuellement dénichable quelque part, à n’en point douter…
Eh bien cet immeuble existait, je l’ai trouvé dimanche dernier, après une nuit dans le bus dont j’aimerais ici raconter les détails, mais j’attendrai une autre occasion pour ce faire, ne voulant point rompre le suspense par une digression trop croustillante (les nuits dans le bus en Chine regorgeant généralement d’imprévus et de rebondissements, c’est le cas de le dire même, considérant le mariage parfois douteux des routes et des amortisseurs…).
J’ai donc trouvé mon futur logement, et vogue sur un petit nuage de bonheur, réalisant que pour la première fois de ma vie, je vais pouvoir disposer d’une pièce entièrement dédiée à mon bazar personnel, sans limitation, tout le bazar que je veux, et toute la création envisageable dans ces quelques mètres carrés…
Je ne résiste pas à l’envie de décrire un peu cet objet de satisfaction, qui a su en tout cas parler à mon intuition de façon plus séduisante que les diverses antres visitées auparavant, et à celle de raconter un peu ce que j’ai pu entrevoir des ficelles de la location en Chine, car là encore c’est « presque pareil mais pas tout à fait » – same same, but different, comme disent parfois certains…
Ce petit nid possède, non pas les barreaux garnis de cages à oiseaux, mais l’autre attribut potentiel des immeubles chinois, à savoir les carreaux bleus. J’avais toujours rêvé de rentrer voir un peu ce que cela faisait d’être derrière des carreaux bleus, et rien que pour ça mon cœur était tout émoustillé à l’approche du bâtiment, et je peux dire à présent que cela ne fait pas l’effet aquarium, ni celui bulle de chewing-gum au cola ; pour l’instant c’est tout ce que je peux dire, et donc il va falloir que je continue d’étudier la question.
Il a le grand avantage d’avoir un sol couvert de quelque chose, un splendide lino assorti aux carreaux, et de la peinture sur les murs, ce qui, c’est sûr, me laisse moins de liberté en termes de décoration, on peut le voir comme ça, qu’un bon vieux cube en béton armé, mais personnellement je reste encore moyennement sensible au charme du brut de décoffrage avec trou (alias, toilettes) dans lequel certains ont visiblement pu vivre depuis des années sans autre effort d’arrangement trop superficiel, à considérer les traces sensibles d’habitation laissées parfois dans les appartements visités, et l’âge présumable des immeubles autour (encore que là-dessus, le doute soir permis : comme les gens, les bâtiments restent souvent pleins de surprises quant à leur âge ; sauf qu’à l’inverse des gens, pour qui tous les cas de figure sont envisageables, de l’air de jouvence éternel au rabougrissement précipité, c’est plutôt assez systématiquement dans le vieillissement prématuré que les bâtiments versent généralement…).
Il a une charmante cage d’escalier chinoise, qui chez nous passerait pour un corridor dont on aurait oublié de terminer l’isolation, voire même l’installation de commodités autres que celle de marches d’escaliers, mais qui ici s’avère tout à fait dans les cordes de l’usage que l’on peut communément faire d’un escalier : monter, descendre, cracher éventuellement, fumer, et nettoyer tout ça de façon rapide et efficace, d’un coup de balai à cheveux en serpillière.
Et à défaut d’interphone, il a un gardien qui jaillit comme d’une boîte au moindre passage déclencheur, le passage d’un étranger constituant un événement déclencheur majeur, à n’en point douter.
Comment signe-t-on un contrat de location en Chine ? Tout d’abord, avec l’aide d’amis chinois, tant qu’à faire ça rend les choses un tant soit peu plus limpides… Avec un stylo, ensuite, dirais-je, pour poursuivre la mauvaise blague que tout le monde a pratiquée cent fois, celle de l’ascenseur que, eh oui, on appelle aussi en appuyant sur le bouton… Avec une tasse de thé, ajouterais-je, car celui-ci n’est jamais trop loin dans ce pays. Et des bananes, car c’est parfois ce que l’on trouve, en vrac, sur la table d’une agence immobilière. Avec les propriétaires, qui en France se fichent bien de savoir qui est derrière le compte en banque qui loge dans leurs murs, mais qui ici viennent immédiatement nouer des relations, le guanxi sans doute, l’esprit de reconnaissance qui prédomine à toute opération plus ou moins financière ou professionnelle[1].
A mesure de la discussion, d’un jeu de questions-réponses et de la négociation rondement menée par mon amie chinoise, obtenant notamment le remplacement des jolis cordons torsadés de l’âgepré-électrique qui pendaient gracieusement en divers endroits probablement stratégiques, mais qui auraient eu le pouvoir de me garder de toute approche trop inquisitoire en ces recoins là précisément, je me suis vue muer, malgré moi, en membre de la famille.
A peine évoquais-je la question de ma bicyclette, antiquité à laquelle néanmoins je tiens, surtout en cet environnement urbain enfin réadapté à la pratique tranquille et propre du cyclisme (la banlieue où je me trouve actuellement ne répondant peut-être pas exactement à tous ces critères…), que j’avais la clef de leur garage à vélo partagé. Et mon amie elle-même, poursuivant la visite des lieux, en venait aux échanges de numéros de téléphone, dans un ballet de portables sortis et rangés, gestes incontournables du 21ème siècle débutant, semble-t-il, et tout aussi significatifs, sans doute, que les inclinaisons de tête des mandarins maigrement barbus d’autrefois…
Il fut très vite question d’invitation à dîner dans leur maison des Collines de l’Ouest, que par-dessus le toit de la mer d’immeubles de Kunming, on pouvait apercevoir à l’horizon, et tout en tachant de suivre la conversation et de me retourner raisonnablement la tête pour deviner quel genre de réponse il fallait raisonnablement donner à tout ça, je ne pouvais m’empêcher de penser à la version parisienne de la location d’appartement…
Ils m’ont demandé quelle couleur je souhaitais pour les portes, qu’ils avaient soudain la velléité de repeindre ; j’ai dit rouge, ils ont dit rouge ça va faire temple, j’ai dit pas de problème, et donc ce sera marron.
Ils ont paru ennuyés quand j’ai osé regarder avec suspicion l’étrange tableau électrique à énormes mollusques en plastique sensés descendre ou monter en claquant quand le courant se prend des envies de courts-circuits. Il faut dire que cet immeuble, venais-je de découvrir, appartenait à une compagnie d’électricité, ce qui en garantissait non seulement l’unité de la population (à part quelques électrons libres, comme moi visiblement), mais aussi la qualité hautement électrique. Je n’allais pas avoir à cohabiter, par exemple, avec l’une de ces bouteilles de gaz rondes et bleues qui se baladent partout en vélo, et qui décorent les cuisines, et parfois aussi les encensent. Ici l’on célébrait la Fée électricité, et il ne fallait pas rigoler avec ça. Ce tableau électrique là avait été produit par la société, ce qui en garantissait la qualité irréprochable : très simple, je n’avais qu’à appuyer sur l’énorme smarties vert pour redémarrer, et sur l’énorme smarties rouge pour éteindre, un langage universel, n’est-ce pas, que même un analphabète étranger pouvait comprendre…
En bas, il y a un autre tableau électrique, tout moderne celui-là, sur lequel je vais devoir relever ma consommation mensuelle. Et pour faire honneur à la Fée électricité, je projette déjà d’illuminer mon appartement de multiples guirlandes de lumière qu’il va me falloir aller chercher en Thaïlande, que la vie est dure ; et de constituer un stock de bougies pour les jours où je sentirai moyennement l’idée d’aller remettre les mollusques en place sur leur tableau boisé. A y repenser maintenant, celui-ci pourrait constituer un intéressant sujet de dessin…
Bref, me voilà bien enchantée, et j’ai senti ce jour là que je venais de faire une plongée un peu plus rapprochée dans la Chine… L’après-midi s’est fini par une invitation à dîner chez les parents de mon amie, qui est la femme d’un ami anglais, et tous deux vivent actuellement chez les parents en attendant que leur appartement acheté sur plans soit sorti de terre, et là aussi il s’est trouvé que je faisais partie de la famille. Ils ont troqué par moment leur kunminghua (le dialecte de Kunming) pour un peu de putonghua (mandarin), pour que nous puissions échanger. Et à la fin du dîner, les chiens eux-mêmes avaient décidé qu’ils pouvaient arrêter d’aboyer, ce qui était un signe que je pouvais revenir là en toute occasion, squatter le frigidaire même si l’envie m’en prenait, et tout le reste de l’appartement si je le désirais…
L’appartement est situé juste ce qu’il faut d’assez loin pour me permettre des virées dépaysantes dans le centre-ville, et un sentiment de mérite lorsque j’arriverai en vélo dans mes cafés préférés ; juste ce qu’il faut d’assez près pour accéder à des marchés, des voies ferrées, des quartiers pleins de trésors à découvrir et de grand bazar yunnannais ; juste au-dessus d’un petit jardin avec kiosque et bassin, et des vieux qui jouent dehors tout l’après-midi. Il y a tout ce qu’il faut de vie sur les trottoirs, des écoles, des commerces, des bricoleurs de vélos, une grande piscine à ciel ouvert à 200 mètres pour les jours qui suivront cet hiver, et même, incroyable mais vrai, l’une des deux épiceries occidentales de Kunming, avec stocks de chocolat à portée de bras – j’aurais pu me passer de ça, c’est sûr, mais puisque c’est là, il va falloir faire avec…
Voilà, la pendaison de crémaillère aura sûrement lieu en janvier, pour qui serait de passage dans le Yunnan… Vue la température qu’il devrait faire à cette époque là, il y aura sûrement chauffage au baijiu (l’alcool de riz chéri des Chinois, combustible interne très efficace en période glaciaire), et peut-être aussi au vin rouge, pour contribuer à renforcer le cosmopolitisme encore naissant de Kunming.
Ce sera l’inauguration d’un appartement, et d’une nouvelle page d’aventure un peu différente, sans la Mère Michelle au clairon tous les matins à six heures et quart (à ce propos il semble que la proximité d’une école soit un critère suffisant pour faire baisser les prix de l’immobilier… C’est sûr, il faut avoir reçu l’entraînement nécessaire pour s’adapter sereinement à cet environnement sonore…), et sans les coups de fil de 22h annonçant les modifications d’emplois du temps du lendemain : un système de gestion horaire de la troisième dimension, ni tout à fait obsessivement rigoureux, ni tout à fait rigoureusement bordélique, la combinaison de ces deux extrêmes restant une spécificité chinoise que je leur laisse volontiers… Je me promets de chercher ma voie entre tout ça, et me réjouis d’en avoir enfin la possibilité pour quelques mois… Sacrée Chine, je lui suis reconnaissante de me donner tant de surprises et de liberté !
[1] Guanxi, ou « réseau » : voir à ce sujet le chapitre consacré plus loin, « Savez-vous parler guanxi ? »…